Conakry: Dr Faya réclame à la junte un gouvernement d’union nationale

A travers un point de presse animé ce mardi 17 novembre 2024 à Conakry, le leader du Bloc Libéral, Dr Faya Millimono, s'est exprimé sur la situation politique du pays. Il a apporté de vives critiques envers le régime militaire en place et a lancé un appel fort pour la formation d’un gouvernement d’union nationale. Avec la fin de la Transition fixée au 31 décembre 2024, la question de la gouvernance et de l’avenir politique de la Guinée devient cruciale. Dr Faya Millimono, qui a longtemps observé les développements sans se prononcer publiquement, a estimé que la période de transition actuelle ne répondait pas aux aspirations du peuple guinéen. Il a ainsi réclamé une véritable implication de toutes les forces politiques et sociales du pays dans le processus de gouvernance. « Nous voulons un gouvernement d’union nationale », a-t-il martelé lors de sa déclaration. Selon lui, cette démarche est essentielle pour garantir la stabilité du pays et mettre fin aux tensions sociales qui secouent la Guinée. Le leader du Bloc Libéral a souligné que l’absence d’une telle coalition risquait de mener à des divisions profondes, alors que le pays se dirige vers un retour à l’ordre constitutionnel. Dr Faya a également critiqué la gestion de la Transition par la junte militaire, estimant que le manque de concertation avec les partis politiques et la société civile n’avait que trop duré. Il a pointé du doigt le retard pris dans l’élaboration de la nouvelle Constitution, la lenteur des réformes et l’absence d’une véritable dynamique de dialogue national. Pour lui, un gouvernement d’union nationale serait un gage de réconciliation nationale et d’inclusivité, permettant à toutes les forces vives de la nation de participer activement à la reconstruction politique et économique du pays. Cette coalition, selon Dr Faya, pourrait également permettre de mieux répondre aux attentes de la population, en particulier en matière de développement, de gouvernance démocratique et de respect des droits humains.

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