Présidentielle 2025 : le parti RGP mobilise ses militants et réaffirme son engagement pour une élection apaisée

À l’approche de l’ouverture officielle de la campagne électorale pour la présidentielle du 28 décembre 2025, le parti Rassemblement pour une Guinée Prospère (RGP) a tenu, ce samedi 22 novembre, son assemblée générale hebdomadaire dans son nouveau siège de Kissosso, dans la Commune de Matoto. Très tôt le matin, une marée de militants et sympathisants a envahi les lieux, déterminée à répondre à l’appel du parti. Beaucoup sont restés mobilisés jusqu’à la tombée de la nuit, dans une ambiance de ferveur maîtrisée, marquée par le respect strict des messages de paix et de discipline prônés par leur leader en prélude à une élection apaisée. Prenant la parole devant une foule enthousiaste, El hadj Bouna Keita, président du parti, a d’abord salué un soutien qui lui tient particulièrement à cœur. Avec émotion, il confie : « Je suis vraiment content de mes sœurs de Dabola, les femmes leaders de la préfecture, venues aujourd’hui m’apporter leur soutien avec une importante contribution pour accompagner ma candidature à la présidence de la République. » Poursuivant son allocution, le leader du RGP met en avant l’engagement des jeunes et des femmes, venus massivement malgré l’absence de campagne officielle. Il martèle un message clair de responsabilité : « Je suis content de tous les jeunes et de toutes les femmes des différentes sections qui ont effectué le déplacement aujourd’hui alors que la campagne n’a pas encore commencé. Nous conseillons à tous nos militants de ne provoquer aucun autre leader ni militant d’un autre parti. Le moment venu, chacun mènera sa campagne et ira voter dans la paix et la quiétude sociale. » Dans une prise de parole ferme, Elhadj Bouna Keita rappelle ensuite que la violence n’a aucune place dans la compétition politique : « La violence n’a aucun intérêt dans une campagne. Le seul intérêt de chaque leader, c’est de conquérir le pouvoir dans un esprit civique et patriotique. La démocratie n’est pas la guerre. » Revenant sur son parcours politique, il réaffirme sa constance depuis les premières élections pluralistes du pays : « Depuis 1993, vous n’avez jamais entendu que j’ai incité mes militants à faire quoi que ce soit. J’ai toujours aimé ce pays, j’ai toujours accepté les résultats des élections. Je suis convaincu que cette fois-ci, ce pourrait être mon tour. Mais si ce n’est pas le cas, je présenterai mon projet de société au président élu. Pour l’instant, je pense être le mieux indiqué pour diriger le pays à partir du 28 décembre 2025. » Alors que l’échéance électorale approche, le RGP veut se positionner comme un acteur majeur d’une présidentielle apaisée, misant sur une mobilisation croissante et une discipline interne exemplaire. Si l’assemblée de Kissosso en est une indication, le parti entend bien conjuguer ferveur populaire et engagement pour la paix, deux ingrédients essentiels pour convaincre dans les jours décisifs à venir.