Entre le pouvoir et l’opposition, un intrus !

Décidément les tensions montent, les intrigues et les calculs politiques fussent, les guinéens s’inquiètent et désespèrent de l’avenir qui semble bouché à l’horizon.
L’autre visage du paysage politique guinéen, frise la sérénité et l'exès confiance pour les prochaines législatives. Rappelons nous d'un passé récent.
Un début de dialogue compromis par l’excès de confiance des partisans du nouveau pouvoir. La constitution est bafouée et l’unilatéralisme des caciques du régime risque de compromettre la fin de la transition. Les positions se durcissent de part et d’autre et rien de montre que la situation va s’améliorée.
Des deux côtés des alliances, on sort toute l’armada et toutes les astuces et des moyens pour abattre l’adversaire. Le pouvoir reste sourd aux appels de dialogue à deux que propose l’opposition radicale, arguant que le dialogue est inclusif et tripartite. On continue de tournez en rond et pendant ce temps, notre pays s’enfonce chaque jour dans une grave crise dont les risques d’implosion sont palpables, pour tout observateur bien averti.
Tous les acteurs doivent prendre conscience que le pays est assis sur un volcan et qu’il serait cruel et irresponsable d’y mettre une étincelle. Ces élections sont un enjeu fondamental et d’un intérêt vital pour le devenir du pays. Personne n’a le droit de réduire cela à un problème de politique politicienne et électoraliste. L’intérêt supérieur des guinéens, doit être la priorité.
Les guinéens ont fait preuve de maturité politique, en votant dans le calme et la sérénité. Les citoyens ont l’espoir que cette transition connaîtra le succès escompté par la majorité des guinéens. Longtemps, ils ont vécus entre espoirs, frustrations, violences et régressions. Ils seraient capables de bouger, si jamais, quiconque tentait de faire échouer ce processus électoral, qui est un gage d’un vrai changement et d’une véritable amélioration des conditions de vies de nos compatriotes.

Notre pays ne peut continuer sa descente aux enfers et les guinéens entendent être solidaires et indivisibles pour ne pas se laisser tromper par des discours qui font peurs et qui cris aux connivences et aux « mafias ».
La Guinée est multiculturelle et sa richesse tient à ce mélange de valeurs, d’identités, de cultures et de langues. Quand on pense qu’un pays comme le Cameroun, compte 250 dialectes et qu’on ne parle jamais d’ethnocentrisme ou de régionalisme.
On pourrait se poser la question de savoir pourquoi, certains lobbies utilisent-ils la fragilité sociale de notre pays, pour appuyer sur la corde raide qui pourrait faire basculer notre pays dans l’instabilité et la violence. Nous sommes tous différents et semblable, la Guinée est notre identité nationale. Nous devons prendre ensemble, notre destin en main et éviter de transmettre aux futures générations un héritage catastrophique.
Chers lecteurs, vous devinerez aisément qu'il s'agit bien des centristes qui nous tombent de nul part amener par l'ancien premier ministre Doré pour saper le dialogue politique entre la vraie opposition, le pourvoir et ses sbires.
Entre ce débat a deux, une autre force politique qui se réclame du centre, pointe son nez et revendique une position dans le débat. Cette irruption dans le débat électoral traduit le malaise du pouvoir et sa volonté de distraire les acteurs autour de la table en voulant faire jouer la loi du nombre.
En attendant, espérons que l'ancien PM, Doré repondra de ses forfaitures devant la justice guinéenne. une association de jeunes a portée plainte contre lui.

Alpha Ousmane Diangolo BARRY, Directeur de Publication

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