Revue de la presse :

L’hebdomadaire, Le Défi nous plonge dans l’univers arc-en-ciel, dans lequel, il critique la fusion du RPG avec une quarantaine de partis « plus ou moins nantis dont certains viennent de naître au forceps ». Le journal rapporte qu’il ne restait au RPG que cette dernière expérience « pour perdre son équilibre interne ». Cette fusion du RPG avec d’autres partis n’est que selon le Défi « une cacophonie déclenchée par une guerre de leadership que connaît déjà, le RPG-arc-en-ciel ».

Le journal explique aussi que la convention du parti exprime une crise identitaire profonde. Le Défi prédit que la crise sera plus palpable à l’occasion de la mise en place des listes des candidats du Rpg-arc-en-ciel, ce qui créera les divergences entre anciens et nouveaux venus. L’hebdomadaire conclut en disant que la convention du Rpg-en-ciel n’aura été que « la fusion des confusions ».

La Lance explique que la société civile guinéenne a demandé la démission de Louceny Camara de la tête de cette institution chargée d’organiser les élections en Guinée. L’hebdomadaire écrit « la situation politique ne fait que s’enliser depuis l’élection présidentielle de 2010. Les législatives devaient immédiatement suivre pour mettre fin à la deuxième phase de la transition guinéenne entamée le 15 janvier 2010. Cela permettrait la stabilité politique du pays et au gouvernement du Premier Ministre, Mohamed Saïd de procéder à des réformes économiques, sociales et politiques avec le soutien des bailleurs de fonds ». C’est à cause de ce statu quo, explique le médium, que le Conseil national des organisations de la société civile a produit un mémorandum le 13 avril dernier pour dénoncer l’impasse politique. Dans ce document cité par le média, la société civile rappelle des manquements constatés après avoir rencontré le 19 mars et le 4 avril, l’ensemble des acteurs politiques, pour parler des problèmes fondamentaux, dont les entraves aux droits des partis politiques, la couverture médiatique des manifestations de l’opposition, l’audit du fichier électoral, la représentation des partis de l’opposition dans les démembrements de la Ceni, le vote des Guinéens de l’étranger,etc.

La société civile, rapporte l’hebdomadaire, demande simplement la démission du président de la Ceni au nom de l’unité du pays et de la paix. Cependant, elle demande aussi au pouvoir et à l’opposition d’accepter de faire des concessions sur les aspects techniques de l’organisation des législatives. Et aux partenaires d’appuyer leurs initiatives pour instaurer un climat apaisé et finaliser la transition guinéenne.

Ce même journal rapporte à sa grande Une le débrayage évité de justesse des banques et micro finances guinéennes. Cette décision du syndicat bancaire (appelé FESABAG) le 16 avril dernier d’interrompre les activités fait suite « au harcèlement des patrons, à l’injustice et à la persécution notamment de Orabank, UGAR, et Sogam ». La Lance explique qu’après cette décision syndicale, le gouvernement a engagé des négociations. Le secrétaire du FESABAG, Abdoulaye Sow, a justifié ce débrayage par la décision du juge du tribunal de première instance de Kaloum d’inculper le directeur général adjoint de Orabank alors qu’il était entendu à titre de simple témoin, le non paiement des salaires des travailleurs de la Sogam depuis 16 mois et les inspections et convocations intempestives non coordonnées par divers services de l’Etat à l’encontre de l’UGAR et portant principalement sur la cession des participations de l’Etat dans cette compagnie depuis 2003.

Le secrétaire général de la FESABAG, selon l’hebdomadaire, promet aux banques et agences de microfinances victimes de l’injustice que désormais tout rentrera dans l’ordre et dans la légalité.

Près de 200 Guinéens expulsés d’Angola, nous signale le même hebdomadaire. Selon lequel, le 13 avril, les autorités guinéennes prises de court ont empêché l’atterrissage d’un boeing ayant à son bord 198 Guinéens à l’aéroport international de Conakry. Le médium indique aussi que Bangaly Dabo, ambassadeur de Guinée en Angola, n’a pas été informé préalablement et que le vol n’avait même pas une demande d’autorisation de survol du territoire national guinéen, ni autorisation d’atterrissage. Mais précise le journal, le 14 avril, après une entente avec Conakry, le vol affrété par l’Angola a déversé les expulsés à l’aéroport de Conakry pendant la journée où ils ont été accueillis par les ministres des Affaires étrangères et de la sécurité. Sur les raisons de leur expulsion, une des victimes affirment qu’ils n’avaient pas le visa leur permettant de séjourner là-bas. La Lance souligne enfin que « selon des sources bien informés, beaucoup de Guinéens aux Etats-Unis, au Canada, en Espagne, en Suisse, en Allemagne seraient en passe d’être rapatriés ».

Le Populaire de son côté nous apprend que le Réseau des Femmes anciennes ministres et parlementaires de Guinée était chez le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG). Le Refemp était venu réitérer son plaidoyer pour la parité homme/femme sur les listes électorales rapporte le journal. La porte-parole dudit réseau, poursuit l’hebdomadaire, a défini la démarche entreprise au sein des institutions nationales, les partenaires et les partis politiques pour que la parité homme/femme soit respectée. Le leader de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, leur a expliqué qu’il maîtrise le sujet et en fait une priorité avant d’ajouter que la Guinée « a besoin de formuler des politiques volontaristes pour rendre à la femme toute sa place dans la société ».

A sa grande Une, L’Observateur montre les photos de Sidya Touré, Lansana Kouyaté, Mouctar Diallo et Dr Faya comme peut-être « les futurs prisonniers du Rpg-arc-en-ciel ». Selon ce journal, les opposants cités ci-haut sont attendus au tribunal de première instance de Dixinn dans le cadre de l’attaque du siège du parti gouvernemental dénommé RPG. L’hebdomadaire rapporte que le secrétaire dudit parti a confirmé quant au début de ce procès dont l’issue reste encore inconnue. Ce dernier accuse les leaders politiques de l’opposition d’être à la base de l’attaque du siège du Rpg à Hamdallaye. Joint au téléphone par le journal, Dr Faya Millimono estime que cette "poursuite judiciaire est un non événement. "Car, les Guinéens savent, dit-il, que le Rpg, citation « est un parti de mensonge et de la manipulation par excellence ». Mouctar Diallo des NFD dit avoir appris l’information à travers les médias et n’a pas été saisi d’une plainte et parle de comédie judiciaire.

Mohamed Sylla

Lejourguinée




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