Crises à la cour constitutionnelle: « On a remarqué qu’il y a des pertes de valeur au niveau des autorités… »

Les membres de l’ONG Observatoire de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) a fait un point de presse ce lundi. Il était question de s’exprimer sur « l’impact de la perte des valeurs sur la stabilité des Institutions Républicaines ».

Son coordinateur général, Moussa Samoura, a commencé dans son intervention par condamner fermement les crises qui sévissent ces derniers temps dans notre pays. Pour le cas de la cour constitutionnelle qui continue de faire le buzz a été vu de mauvais angle par les exposants. Car ils estiment avoir été une violation pure et simple des textes de lois. Pour eux cette cour ne devrait pas connaitre une telle crise, puisqu’elle constitue le seul garant de la constitution de notre constitution.

« Les cinq dernières années on a vécu des crises en répétition. On s’est intéressé au plus profond de la situation. On a remarqué qu’il y a des pertes de valeur au niveau des autorités qui impactent sur le fonctionnement de nos institutions, à savoir la valeur patriotique, l’ethique, la déontologie. Les gens sont guidés, voire complètement orientés vers le gain matériel et ils ont carrément perdus l’honneur », affirme Moussa Samoura qui condamne personnellement les comploteurs de la cour contre l’ex-président Kèlèfa Sall.

« Ce qui nous a interpelés de plus, c’est la crise à la cour constitutionnelle. Dans tous les pays du monde, la cour constitutionnelle est le symbole des institutions. Elle représente la sagesse républicaine. Si une telle crise se pose il y a de quoi s’inquiéter. La crise d’une cour n’est pas anodine, c’est lié déjà aux hommes qui animent la cour et si ces hommes sont vraiment d’une très bonne moralité, ils éviteraient tout éventuel risque », a-t-il confié avant de rappeler aux autorités le maintien à l’ordre public.

Sylla Younoussa

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