RTG Koloma : Le nouveau directeur de la radio nationale affiche ses ambitions

A quelques jours seulement après sa prise de fonction au poste du Directeur de la radio nationale RTG Koloma, Alpha Ousmane Diangolo Barry s’est prêté aux questions des confrères de la dite station publique. Il a énuméré quelques défis auxquels il fera face sous peu.

Il répondait aux questions de notre confrère Amara Camara dont on vous propose de lire ci-dessous l’intégralité de ce entretien décryptée par Younoussa Sylla, pour Guineebiz.com.

Bonjour Monsieur Alpha Ousmane Diangolo Barry !

Bonjour !

Vous venez d’intégrer la famille de la RTG à quelques jours seulement, pratiquement vous n’êtes pas connu dans notre maisons. Dites-nous qui est Alpha Ousmane Diangolo Barry ?

Ecoutez, Alpha Ousmane Diangolo est journaliste sociologue, financier et écrivain. J’ai travaillé beaucoup plus à l’international pendant une dizaine d’années à Télé-Sud, vous avez peut être suivi la fameuse interview de Moussa Dadis Camara à l’époque. Et voilà depuis quelques temps, j’essaie de me réintégrer au pays. J’ai été consultant au ministère de la coopération et de l’intégration africaine, ensuite j’ai été consultant en communication institutionnelle à la primature de la République de Guinée.

Alors vous venez de passer votre première semaine à la tête de la radiodiffusion nationale de la république de Guinée à la RTG Koloma, quels sont les premiers constats qui se dégagent ?

Déjà je connaissais la RTG de loin, parce que j’ai connu les différents directeurs et responsables qui se sont succédé. Je ne connaissais pas profondément la RTG, alors l’occasion m’est donnée de la connaitre davantage depuis ma nomination comme Directeur national de la radio. Ma première impression, j’ai trouvé des gens ouverts, inquiets, ils se posent des questions parce qu’ils ont la volonté à ce que la radio évolue. On a fait le tour, j’ai rencontré toutes les personnes que ça soit les journalistes, les techniciens. Je crois que le gros des problèmes ici est technique, sinon les ressources humaines existent, on est capable de rehausser la radio et dans un travail d’équipe participative. Je crois que les gens sont ouverts à cela. Mais il y a des petits problèmes techniques qu’il faut combler avant de prendre notre envol.

Je pense qu’on peut relever le défi, ça sera un travail d’équipe, les gens sont prêts ils en ont envie, ils en ont même beaucoup envie aujourd’hui, parce que j’ai assisté pour une fois à la rédaction, c’était très intéressant, la salle était pleine. On a parlé du journal de l’an. On a parlé de beaucoup de chose. Je pense que les ressources humaines sont là, elles existent, il suffit juste de mettre les moyens techniques et assurer aussi des formations pour certains pour que la radio décolle.

La Radio c’est aussi le contenu des programmes. Est-ce qu’il vous est arrivé de suivre des émissions qui sont logées dans la grille des programmes de la RTG ?

Oui le matin, je commence par ça dans la voiture en venant le matin à 6h45, ensuite j’écoute les invités de la radio. J’ai jeté un coup d’œil sur la grille des programmes, il y a des programmes qui existent qui étaient de très bon programmes, mais qui ne sont plus d’actualité. Donc moi mon objectif, c’est de voir les émissions qui marchaient, qui captaient l’auditoire, de les relancer, et j’ai aussi des propositions de nouvelles émissions. Quand je prends par exemple une émission que j’ai imaginé qui s’appelait ‘’heure de vérité’’ où on va recevoir les membres du gouvernement, qui vont venir expliquer leur programme, leur feuille de route, leurs réalisations, les difficultés qu’ils ont etc. Moi je pense que la radio publique, la télévision publique sont là justement pour faire parler les membres du gouvernement. On ne dit pas qu’ils ne peuvent pas aller dans les medias privés, mais d’abord la radio et la télévision publique.

Ces derniers temps, on a eu pas mal de difficultés avec les membres du gouvernement dont certains ne connaissent même pas la fréquence de la radio nationale, donc ils ont du mal à se faire convaincre pour intervenir sur la radio nationale. Comment comptez-vous inverser la tendance à ce niveau ?

Ecoutez, déjà on va mettre en place des émissions comme ‘’le Club de l’Economie’’, ‘’Géopolitique’’, justement des émissions attractives qui vont leur faire comprendre qu’effectivement ils peuvent s’exprimer là. Ils ont même l’obligation morale quand même d’aider le medias public.

Déjà vous vous fixez des défis, parce que vous parlez de formation, d’équipements techniques et l’accompagnement dans la production de ces émissions. Comment comptez-vous prendre par rapport à tout cela ?

On a déjà commencé. Déjà on a fait l’évaluation de tous les problèmes techniques qui existent. Il y a un mémorandum qui était fait, on sait à peu près tous les équipements dont on a besoin pour que au niveau production, au niveau son, tout se passe très bien. Donc le défi a déjà commencé et je pense qu’on n’y arrivera.

Êtes-vous sûr ?

Oui !

Au bout de quelques mois peut-on quand même rehausser le niveau de la radio ?

Absolument ! Au plus tard au mois de janvier, mais en décembre déjà on va commencer.

Mais janvier c’est demain déjà ?

Oui c’est pourquoi je vous dis demain

Alors merci Monsieur le Directeur ?

C’est moi qui vous remercie !


Décrypté réalisé par Younoussa Sylla pour guineebiz.com

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