L’organisation des élections par le MATD : « nous disons niet, nous ne l’accepterons pas » Cellou Baldé

Au cours de l’assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, tenue ce samedi 11 novembre 2023 à son siège à la minière, Cellou Baldé, responsable des fédérations du parti s’est exprimé sur le processus électoral dans le pays. Pour lui, il n’est pas question que le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, organise les prochaines élections. « On entend que c’est le ministère e l’Administration du Territoire et de la Décentralisation qui va organiser les élections, et ça aussi rassurez vous, nous disons niet, nous ne l’accepterons pas, ce n’est pas possible. Le MATD n’organisera pas les élections pour sortir de la transition. Quand vous prenez le titre quatre de la charte de la transition qui parle de disposition transitoire et finale, il y a l’article 77 qui dit que le calendrier de la transition sera défini en commun accord entre les forces vives de Guinée et le CNRD. La charte a été claire que pendant la transition, les attributions de la cour constitutionnelle sont transférées à la cour suprême mais pour la CENI cela n’a pas été indiqué. C’est connu que ça soit les lois nationales, notamment le code électoral ou la constitution dissoute et également les lois supra nationales. L’administration du territoire, ce sont les sous préfets militaires que vous avez, ce sont les gouverneurs militaires que vous avez, ce sont les cadres incompétents et partisans que vous avez au ministère de l’Administration du Territoire, qui ont contribué à la fraude électorale pendant les élections passées. Est-ce qu’il est possible aujourd’hui dans ce climat de méfiance, que cette administration totalement militarisée, organise les élections pour nous? » S’est-il interrogé. << Nous appelons les autorités de la transition, le ministre de l’Administration du Territoire, le CNRD, tous ceux qui sont concernés par cette question, de savoir et de comprendre que les acteurs politiques ne l’accepteront pas et le peuple ne l’acceptera pas parce-que nous ne souhaitons pas régler une crise par une autre crise », a-t-il conclu.

Commentaires