Revue de presse

Chers lecteurs, lejourguinee vous propose cette semaine de nombreux sujets qui ont marqué l’actualité guinéenne au cours de la semaine écoulée. Dans cette revue, nous vous proposons le bilan du Pr Alpha Condé depuis son arrivée à la tête de la magistrature suprême, la cacophonie au sein de la Ceni, la vie des enfants des carrières et la diversion autour de la reprise du recensement électoral
Bilan des six mois de gouvernance : questions de tempos et de mesures, Alpha Condé défend son parcours, c’est le titre très évocateur qu’on peut lire à la Une de L’Indépendant. A l’occasion du cap symbolique des six mois de gestion de son quinquennat, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion pour s’exprimer sur les ondes de RFI pour évoquer le challenge qui l’attend. « En prenant le pays, je m’attendais certes à des difficultés mais je n’ai jamais imaginé l’ampleur des ravages causés à la Banque Centrale » reconnait Alpha Condé selon qui, elle se trouvait dans une situation de « quasi-faillite ». Le journal a relaté le bialn du président de la république qui se résume à la révision du Code minier, l’obtention des 700 millions de dollars au titre de pénalité avec Rio Tinto, la démilitarisation de la capitale...
Quant à la question de l’électricité qui est un problème délicat, Alpha Condé a fait selon L’Indépendant « le distinguo entre les discours de campagne et les dures réalités qui accompagnent l’exercice du pouvoir ». Alpha Condé a promis 18h sur 24 le courant dans la capitale. A la question de la reprise du recensement intégral des électeurs qui constitue « la pomme de discorde entre le pouvoir et l’opposition » L’Indépendant souligne que « le chef de l’Etat n’entend pas céder à la pression de ces opposants ».
Suspension de Bayo : Embrouille à la Ceni, c’est le titre d’un autre article que l’on retrouve à la page 3 du journal L’Indépendant. Pour cet hebdomadaire, « le chef de département information, sensibilisation et communication de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni)...a été suspendu de ses fonctions...pour faute lourde par notification du président par intériem, Louceny Camara. Une mesure selon l’organe « qui résulte du malaise qui prévaut » à la tête de cette institution depuis un certain temps. Le journal évoque également que « Louceny Camara est confronté à une fronde au sein de son institution depuis la signature d’un accord en vue d’une collaboration technique avec le ministère de l’Administration du teritoire et de la décentralisation ». « Cette guéguerre rappelle le climat délétère qui a prévalu au sein de la structure dans la période de l’entre deux tours » souligne l’hebdomadaire avant de conclure « le sort de la Ceni est actuellement en veilleuse au Conseil national de la Transition...afin de chasser les démons de la division ».
Le journal Le Nimba de son côté titre à sa Une ’’ Les enfants des carrières’’ . Dans cet article, l’hebdomadaire relate les difficiles conditions de vie des enfants de Manéah qui cumulent à la fois ‘’le marteau et la plume’’. « Les enfants mènent une vie infernale aux côtés de leurs parents. La pauvreté est à l’origine de cette situation où les enfants sont exposés à un soelil torride et à la pluie selon les saisons » écrit Le Nimba. L’hebdomadaire qui cite la maman d’un des enfants de cette carrière relate : « Je suis convaincue que pour juguler cette extrême pauvreté qui frappe la famille, il n’y a pas d’autres choix. Car si mon enfant ne travaille pas, personne ne peut manger ni s’habiller et on aura rien pour payer les frais de scolarité.
La République pour sa part est revenu sur les instructions du ministre Mathurin Bangoura à l’endroit des occupants des zones reservées de Wanindra. Selon le quotidien « les autorités en charge de l’Urbanisme et de l’Habitat ont donné une semaine aux occupants illégaux pour libérer les lieux » et cela « sous peine de se voir déguerpir une semaine après ». Le général Mathurin « compte entreprendre une vaste opération de récupération du patrimoine foncier de l’Etat » nous apprend La République.
Reprise du recensement : Qui de l’opposition et du pouvoir pofitera la diversion ? s’interroge L’Observateur pour qui, « la révision intégrale du fichier électoral est devenu un sujet qui divise ». L’oposition et le pouvoir sont à couteaux tirés souligne l’hebdomadaire avant d’ajouter que « le gouvernement jure que si élection, il y a, c’est bien à travers un fichier électoral entièrement relooké pour dit-il permettre à tous les Guinéens de voter lors des législatives. Un faux débat replique l’opposition et la Ceni qui ne voient pas en effet la nécessité d’une révision en profondeur d’autant plus trois millions 800 millions de votants sont bien enregistrés ». Selon L’Observateur, cette divergence de points de vue qui perdure a attiré l’attention des bailleurs de fonds notamment l’Union européenne qui n’est favorable qu’à la révision partielle. La société civile partage le même avis alors que le gouvernement poursuit l’organe, s’entête en brandissant un nationnalisme béat : « avec ou sans les bailleurs de fonds, les législatives seront organisées ».
A la semaine prochaine!

Mohamed Sylla
Lejourguinee.com

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