Guinée : L'anarchie dans la circulation routière, un défi à relever par les autorités
CONAKRY - Les mesures urgentes annoncées par le gouvernement guinéen le 31 octobre 2011 dans le cadre de la régulation de la circulation routière tardent à produire leurs effets, c'est du moins le constat fait par de nombreux observateurs ces derniers temps, dans la capitale où sévit une sorte de laisser-aller au niveau des transports.
Une capitale dont les principales voies de circulation sont quasiment obstruées par des camions de transport de marchandises, dont l'état laisse à désirer.
Des camions chargés sont souvent garés en pleine circulation dans les communes, rendant la circulation presque impossible aux usagers de la route.
A cela il faut ajouter les nombreux camions bondés de marchandises (tôles, ciment ou riz) qui tombent en panne en pleine circulation.
Des mesures portant sur "l'interdiction à tout camion en mauvais état de circuler dans la ville de Conakry à compter du 30 octobre 2011 ; l'interdiction à compter du lundi 31 octobre 2011 à 0 heure à tous les camions de circuler dans la ville de Conakry dans la journée ; la Circulation des camions n'étant autorisée que de 22 heures 30mn à 5 heures 30 minutes du lendemain'', avaient été prises par le ministre d'Etat chargé de la Sécurité et de la protection civile le général Mamadouba Toto Camara et le ministre Délégué aux Transports, Elhadj Tidiane Traoré, après l'accident qui avait fait une vingtaine de morts dans une rue de Conakry.
Dans son nouveau plan pour enrayer le phénomène d'insécurité routière, le gouvernement guinéen a décidé également d'interdire l'importation des véhicules de plus de 5 ans d'âge. Cette mesure n'est pas encore entrée en application.
Xinhua
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