La place de la femme dans le nouveau concept du << vrai travail>>. Par Nenette Baldé

Comment reconstruire honnêtement l’égalité femmes-hommes en période de fête du travail ?Il suffit de lire ou d’écouter les différents discours inhérents au 1er mai 2012, pour comprendre que nous sommes encore très loin de sortir de l’auberge.

Le « vrai travail « expression tirée de la campagne pour les élections présidentielles françaises de 2012, montre le mépris que les hommes politiques ont pour les travailleurs. Depuis quand un travail est plus important qu’un autre ? Tout le monde doit –il être ministre ou médecin ? Mère ou institutrice ?

Dans cette société mondialisée et en pleine crise- oú les femmes comme Angela Merkel et la birmane Aung San Suu Kyi (prix nobel de la paix) sont des exceptions- il est pour nous femmes, très urgent de définir de façon claire et radicale ce que nous entendons par vrai travail.

Les femmes africaines, celles des campagnes ou celles des villes qui inondent les marchés ne sont –elles pas des vraies travailleuses tout simplement parce qu’elles n’ont ni les moyens et encore moins le temps de célébrer le 1er mai ? D’hurler contre les gouvernants et le système mondialiste financier ?

Celles qui sont sous le soleil pendant des journées pour nourrir enfants et maris sont à mes yeux les seules qui devraient prétendre être dans le travail vrai et authentique.

Que dire de ces millions de femmes, diplômes en poche, partout dans le monde, qui sacrifient la carrière pour s’occuper des enfants ?

Il est peut être temps d’affecter à chaque mère indépendamment du nombre d’enfants élevés une retraite décente, une reconnaissance infinie et officielle.

Les hommes emprisonnés par leurs egos sauront ils comprendre et accepter que ce sont les femmes et rien qu’elles qui fournissent du vrai travail ?Celui de l’amour et du sacrifice.Bonne fête de travail à toutes les femmes du monde.

Nenette Balde pour nenehawa.com