Les manifestations du jeudi à Conakry ont dégénérée dans la mi-journée

Si la matinée de la première journée du mouvement de manifestation lancé par le collectif pour la finalisation de la transition et l'alliance pour la démocratie et le développement a débuté dans le calme, tout allait très bien mais comme d’habitude les troubles fête ont trouvé l’occasion de semer la zizanie et tout a basculer entre manifestants et gendarmes les scènes de violences ont été constatées sur l'axe Bambeto Hamdallaye aux environs de 13heures 30 les leaders de l’opposition accompagnés par leur militant massivement mobilisés suivaient comme prévue le chemin tracer par le cortège dans lesquels ont apercevait Cellou Dalein Diallo (ufdg), Sidya Toure (ufr), Fode Mohamed Soumah (geci), Mouctar Diallo (nfd) en direction du stade du 28 septembre.




Derrière la foule, suivent les gendarmes à quelques mètres du carrefour de Hamdalaye la cohabitation tourne tout d'un coup à la violence. Des jets de pierres se multiplient pendant que les gendarmes usaient des gaz lacrymogènes. Panique totale au niveau du carrefour de Hamdallaye le cortège des leaders est bloqué pour quelques minutes avant de se trouver un passage. Les manifestants sont dispersés a coup de bâtons et gaz lacrymogènes; certains prennent la poudre d'escampette à l'intérieur du quartier.

On pouvait voir des scènes comme ce cinquantenaire pris en parti par les gendarmes et cette femme policière qui se retrouve par malheur au milieu des scènes d'échange entre les deux groupes, gendarmes et manifestants ; elle reçoit une pierre en pleine figure et doit sa vie que par la grâce divine. Ces différentes scènes illustrent la mi-journée de la manifestation du Jeudi. Quant aux leaders de l’opposition au moment que nous mettons sous ligne, ils se dirigeaient vers le stade du 28 Septembre pour lire les discours des raisons de cette manifestation sous les slogans scandés par leurs militants motivés à bloc.

A rappeler que cette manifestation étaient annoncées comme l'expression du mécontentement face la tournure que prend les événements tant sur la question de la CENI et le refus du chef de l’Etat de prendre en compte les doléances du collectif pour la tenue des échéances électorales.

Idrissa Sompare/aminata.com

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