REVENDICATION SALARIALE : Pas de grève jusqu’au retour du président !


Dans le processus des négociations entre le pouvoir du président Alpha Condé et le mouvement syndical guinéen, il n’y a pas encore d’accord. Pour autant, la menace d’une grève est moins imminente qu’on en a l’impression. C’est du reste ce que nous a déclaré Amadou Diallo, le secrétaire général de la CNTG qui, à l’issue de la réunion de la classe ouvrière du jeudi 18 octobre, a été reçu par le président de la République.

A en croire le leader de la CNTG, le chef de l’Etat dit « n’avoir plus rien à donner ». Mais visiblement soucieux de désamorcer la crise en perspective, Alpha Condé aurait néanmoins chargé son gouvernement de reprendre les négociations avec le mouvement syndical notamment sur les autres points de revendications. Les syndicalistes préfèrent attendre le retour du président de la Mecque.

Les syndicalistes préfèrent attendre le retour du président de la Mecque. De toute évidence, c’est avec un Amadou Diallo relativement embarrassé que nous nous sommes entretenus. Un embarras d’autant plus compréhensible qu’il semble désormais être entre le marteau et l’enclume..

Au cours de la rencontre qui s’est tenue hier à la Bourse du Travail, les travailleurs affiliés aux différentes centrales syndicales avaient clairement et catégoriquement indiqué qu’il ne fallait absolument pas accepter les 25 % d’augmentation salariale proposés par le gouvernement. Or, recevant Amadou Diallo, à l’issue de cette même rencontre, le chef de l’Etat avait, pour sa part, dit avec une certaine fermeté qu’il ne pouvait aller au-delà de cette proposition.



Devant un tel dilemme, Amadou Diallo préfère que les débats portent sur les autres points de revendication que sont : les textes d’application des statuts particuliers dans les secteurs de l’éducation et de la santé, le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et l’annulation du contrat Rusal-Friguia.

Le chef de l’Etat ayant donné l’ordre à son gouvernement de reprendre les discussions avec les syndicalistes, c’est sur ces différents points que les débats vont porter. Et pendant ces discussions, le président de la République devant lui-même se rendre à la Mecque dans le cadre du pèlerinage, le mouvement syndical n’entend pas aller en grève. C’est du moins ce que nous a affirmés Amadou Diallo.

Boubacar Sanso Barry

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