Les violences gratuites, les pillages, le vendalisme et le vol règnent en maître dans la capitale guinéenne

Les tensions sont énormes à Conakry et à l'intérieur du pays:
La violence à atteint son point culminant, finalement la Guinée est un éternel recommencement. De Madina, en passant par koloma, en passant par ENTA, Koza, Bambéto, la casse, c'est la violence et la désolation. Des magasins pillés, brulés. 11 magasins vendalisés à ENTA, à Madina un super-marché brûlé, des magasins vidés, des coffres de plus de 100kg emportés. Le jeudi dernier des boutiques bien ciblés ont pris feu vers 23h30 au marché de Taouya. La terreur s'était emparé de la cité, irrigeant la capitale Guinéenne en une véritable jungle où, la loi de la violence prenait le dessus sur la raison. Le centre commercial " FALOULAHI" à été brulé.

Les pertes financières n'ont pas finies d'être estimées. On parle de centaines de miliards de nos françs.

Les magasins sont fermés à Madina jusqu'à nouvel ordre. les commerçants disent qu'ils n'ouvriront les boutiques que lorsque le gouvernement paiera les vols et les pertes énormes subis par des centaines de commerçants.

Les conséquences économiques sont drastiques et pourront conduire certains à la faillite totale.

Vu l'ampleur du désastre et la volonté de perpétuer une violence aveugle et inouie, des hommes d'affaires pouraient envisager de quitter le pays et d'aller s'établir dans un havre de paix, de la sous région.

Le pouvoir doit permettre par le dialogue à la Guinée, de sortir de cette spirale de violence et d'entrer dans une phase de reconciliation et de reconstruction d'un tissu social déjà très laminé.

Alpha Ousmane Diangolo BARRY
Contact mail: alfa_ousmane@yahoo.fr

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