Développement socio-économique : le gouvernement multiplie les efforts pour promouvoir la destination Guinée
Conformément aux recommandations du Président de la République Alpha Condé, les membres du Gouvernement poursuivent leur grand oral face aux journalistes. Cet exercice qui s’inscrit dans le cadre d’une série de comptes rendus relatifs aux activités du Gouvernement, permet depuis le début de l’année à chaque membre de l’équipe gouvernementale de partager avec l’ensemble de la population la vision et le programme de développement élaborés depuis 2010. Ce lundi, c’était au tour du ministre en charge de l’Investissement et des Partenariats Publics Privés de se prêter à cet exercice voulu par le Chef de l’Etat Alpha Condé. D’entrée de jeu, le ministre Gabriel Curtis a précisé que continuer à promouvoir les investissements pour assurer le développement socio-économique de la Guinée, est une priorité du Gouvernement qui se matérialise par la création d’un ministère transversal avec une mission claire et des objectifs précis. Cette mission consiste pour son département, à promouvoir les investissements privés et les partenariats publics privés inscrits dans le cadre Plan National de Développement Economique et Social 2016 - 2020 en collaboration avec le ministère du Plan et du Développement Économique. Poursuivant, le ministre en charge des Investissement et des Partenariats Publics Privés dira qu’améliorer les conditions d’attraction des investissements nationaux et étrangers, tout en appliquant une politique de veille à l’amélioration de la compétitivité du pays pour accroître l’attractivité des investissements directs étrangers ont été réalisés, tout comme la poursuite de la contribution à l’application de la loi Partenariat Public Privé. Pour maintenir le cap dans le cadre des investissements, le département à éventuellement créé un incubateur à Conakry et 7 pépinières régionales, en se penchant sur la lutte contre la corruption, le détournement des derniers publics et la fraude pour restaurer l’image et la crédibilité de l’Etat. Ce afin de veiller à la promotion des composantes à haute intensité de main d’½uvre dans tous les programmes et projets publics privés pour favoriser la création d’emploi pour les jeunes et améliorer leurs conditions de vie. Abordant la question de la matérialisation de la croissance, le ministre Gabriel Curtis a rappelé que depuis 2010, la Guinée a attiré un nombre record d’investissements directs étrangers dont la majorité est concentré dans le secteur minier avec 7 milliards d’investissements USD. À l’instar du secteur minier, d’autres secteurs importants pour le développement ont fait preuve d’attraction et d’investissements dont les industries, le tourisme et l’hôtellerie où 1800 milliards GNF investit dans l’hôtellerie de 2010 à 2018 avec 2 799 lits en 2018 contre moins de 500 lits en 2010. 150.000 touristes annuellement en moyenne aujourd’hui contre seulement 46.000 avant 2010 affirme le ministre en charge des Investissements et des Partenariats Publics Privés. Dans le secteur des technologies de l’information et de la communication, entre 2010 et 2018 le Gouvernement a investi selon le ministre Gabriel Curtis, 3.073 milliards GNF soit 337 millions de dollars US dans les TIC et la construction du backbone nationale par fibre optique. Dans le domaine de l’énergie, la construction du barrage hydroélectrique de Kaléta à hauteur de 500 millions USD et celui de Souapiti à 1,6 milliards USD. Au niveau des infrastructures, la modernisation de l’aéroport international et l’agrandissement du port autonome de Conakry de 88,7 hectares et la construction ou la réhabilitation des routes nationales et voiries urbaines ainsi que la construction des ponts précise-t-il. Pour finir, le ministre en charge des Investissements et des Partenariats Publics Privés a mentionné que plus de 112, 67 millions USD ont été également investit dans le secteur de l’industrie entre 2010 et 2018 et le recensement de 74 nouvelles unités de production contre 59 crées avant 2010. S’agissant du secteur Bancaire et de l’Assurance, 12 banques existant avant 2010 dont 17 aujourd’hui pour 90,4 millions USD investit dans le secteur entre 2010 et 2018 conclu-t-il. La Cellule de Communication du Gouvernement
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