Tribune : Quelle transition pour une Guinée réconciliée ? ( Seydouba Sylla )
Les difficultés aiguës de notre pays portées sur les fonts baptismaux par les nouvelles autorités, sonnent comme l’ultime sursaut pour la rupture tant espérée mais jamais accomplie. Cette transition placée sous d’heureux auspices, dans l’histoire de notre nation, montre à quel point, avons-nous échoué dans notre vivre-ensemble.
La société politique et la société civile, aux antipodes des valeurs qui les definissent, durant des décennies, portent la grande responsabilité de l’échec de notre démocratie. Un destin individuel n’attache pas durablement une entité sociale ou politique, au détriment de la volonté générale.
Le nouvel ordre établi qui suscite la grande espérance des profondeurs de notre pays, doit transcender les vieux clivages et redonner à chaque citoyen la liberté et le droit de ses aspirations profondes. Il ne s’agit pas de se renier, ni de renoncer à ses convictions politiques, mais il faut rompre avec le nivellement généralisé et nous rassembler pour l’idéal de cohésion sociale.
Les tensions seront toujours fortes et les contestations vives sur des questions de gouvernance et d’alternance. Toutefois, nous devons nous garder de remettre en cause la République et de son dénigrement systématique à la moindre divergence. La justice qui est dans l’équilibre des droits et des devoirs, doit réussir à épurer notre société de toutes formes d’extrémismes et procédés qui sapent l’élan collectif.
Cette transition qui se veut sans exclusive, porte en elle les germes de sa réussite ou de son échec. De ce fait, l’autorité morale déchue, est à même de mesurer aujourd'hui, la peine et la frustration de ceux qui ont perdu la maitrise de leurs destins, dans l’expression virulente de notre démocratie. Cependant, celle-ci a besoin également de se reconnaitre dans la refondation annoncée si tant est que, les valeurs prônées dans la charte de la transition ne sont pas de mots creux.
Au bout du compte, il est illusoire de penser que cette transition serait la victoire d’un camp sur un autre. Au contraire, celle de la majorité silencieuse qui ne casse pas et n’opprime pas, en raison de son attachement inconditionnel à la devise de notre République.
Seydouba Sylla
La société politique et la société civile, aux antipodes des valeurs qui les definissent, durant des décennies, portent la grande responsabilité de l’échec de notre démocratie. Un destin individuel n’attache pas durablement une entité sociale ou politique, au détriment de la volonté générale.
Le nouvel ordre établi qui suscite la grande espérance des profondeurs de notre pays, doit transcender les vieux clivages et redonner à chaque citoyen la liberté et le droit de ses aspirations profondes. Il ne s’agit pas de se renier, ni de renoncer à ses convictions politiques, mais il faut rompre avec le nivellement généralisé et nous rassembler pour l’idéal de cohésion sociale.
Les tensions seront toujours fortes et les contestations vives sur des questions de gouvernance et d’alternance. Toutefois, nous devons nous garder de remettre en cause la République et de son dénigrement systématique à la moindre divergence. La justice qui est dans l’équilibre des droits et des devoirs, doit réussir à épurer notre société de toutes formes d’extrémismes et procédés qui sapent l’élan collectif.
Cette transition qui se veut sans exclusive, porte en elle les germes de sa réussite ou de son échec. De ce fait, l’autorité morale déchue, est à même de mesurer aujourd'hui, la peine et la frustration de ceux qui ont perdu la maitrise de leurs destins, dans l’expression virulente de notre démocratie. Cependant, celle-ci a besoin également de se reconnaitre dans la refondation annoncée si tant est que, les valeurs prônées dans la charte de la transition ne sont pas de mots creux.
Au bout du compte, il est illusoire de penser que cette transition serait la victoire d’un camp sur un autre. Au contraire, celle de la majorité silencieuse qui ne casse pas et n’opprime pas, en raison de son attachement inconditionnel à la devise de notre République.
Seydouba Sylla
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