Guinée : organisation d’une journée de concertation sur la violence et la culture de la paix dans le pays
C’est une initiative de l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains (INIDH) qui a organisé ce mercredi 12 décembre 2018 à Conakry une journée de concertation. Cette journée a regroupé plusieurs acteurs de la Société civile, des enseignants, des hommes de droits, ainsi que des jeunes volontaires de la paix.
Placée sous le thème « Violence et culture de la paix en Guinée », cette journée a été l’occasion pour les organisateurs d’interpeler l’ensemble des guinéens à promouvoir la culture de la paix et de la quiétude sociale.
Dr Alya Diaby, président de l’Institution, estime que chaque guinéen doit renoncer à la volonté personnelle en vue de faire face à la Guinée et la placer au dessus de tout.
« La première des choses (parlant des participants) c’est de tirer des leçons. S’ils ne tirent pas de leçons, on ne peut pas avancer. La deuxième des choses (s’adressant aux politiques), c’est de continuer le dialogue. Et si le dialogue a été rompu, il faut alors qu’ils le reprennent. Il faut que tout le monde place la Guinée au dessus de tout. Et qu’on renonce à notre volonté personnelle, à nos petites ambitions pour donner une chance à la Guinée ».
Pour sa part, Mme Hadja Saran Daraba de l’Union du Fleuve Mano, pense qu’il est important aujourd’hui que les guinéens se parlent de façon ouverte. Et surtout avoir le courage de se dire la vérité.
Elle cite : « Je pense que de tel espace d’échange nous manque. Nous avons sûrement les espaces institutionnelles, tels que l’Assemblée Nationale, le Conseil Economique et Social et d’autres, où on est supposé avoir le dialogue. Mais je crois qu’il faut multiplier ces espaces de concertation pour permettre aux Guinéens de se comprendre. Si nous ne nous comprenons pas, nous ne seront pas sur les mêmes longueurs d’ondes, ni sur les mêmes bases de jugement et d’appréciation. Donc je crois qu’il est important aujourd’hui que les guinéens se parlent et ouvertement. Et ne pas avoir peur de se dire la verité. Et c’est seulement sur cette base que nous allons pouvoir construire ce pays », estime en fin Hadja Saran Daraba Kaba, Secrétaire Générale de l'Union du Fleuve Mano.
Par Younoussa Sylla, pour africanewsmag.com
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