N’Nzérékoré: Face à la menace de licenciement de près de 400 travailleurs de la société Forêt forte, le syndicat interpelle le gouvernement
La direction de la société forestière ‘’Forêt forte’’ aurait décidé de procéder à un licenciement collectif de près de quatre-cents (400) de ses travailleurs, pour compresser le personnel. Cette décision serait liée à une crise économique que traverse la société depuis l’interdiction par le gouvernement de l’exportation du bois guinéen, a-t-on indiqué.
Face à cette situation, le syndicat des travailleurs de la société foret forte, a au cours d’un point de presse, animé lundi 15 novembre 2022, invité les nouvelles autorités du pays, à octroyer à ladite société, un permis d’exploitation afin de garantir leurs emplois.
« Il y a une convention entre la société Forêt forte et le gouvernement guinéen. A chaque année, nous prenons congé et avant le retour, on a déjà le permis d’exploitation et on continu à travailler. Mais cette année, cela à trop pris de temps. On n’a pas la matière première pour approvisionner l’usine. Il n’y a pas de bois et on n’a pas l’autorisation de couper le bois. C’est pourquoi nous demandons aux nouvelles autorités, de nous venir au secours. On ne peut pas accepter qu’il y ait 5 ou 10 personnes qui travaillent dans la société, et on met près de 400 travailleurs à la porte », a lancé Cécé 2 KOLIE, secrétaire général du syndicat des travailleurs de la société Forêt Forte
De son coté, Cécé DORE, vice-président du bureau syndical des travailleurs de société la Forêt forte, pointe du doigt la société civile de N’Nzérékoré.
« La société civile nous a toujours persécutés. Et chaque fois qu’on tient des réunions avec eux, ils se rendent compte que tout ce qu’ils ont dit est une simple accusation sur la société. Donc nous demandons à l’Etat de nous venir en aide. Si non on risque de se retrouver dans la rue », a-t-il indiqué
De son coté, Cécé DORE, vice-président du bureau syndical des travailleurs de société la Forêt forte, pointe du doigt la société civile de N’Nzérékoré.
« La société civile nous a toujours persécutés. Et chaque fois qu’on tient des réunions avec eux, ils se rendent compte que tout ce qu’ils ont dit est une simple accusation sur la société. Donc nous demandons à l’Etat de nous venir en aide. Si non on risque de se retrouver dans la rue », a-t-il indiqué
agpguinee
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