Burkina Faso : les femmes enlevées à Arbinda sont retrouvées
Une bonne nouvelle pour les familles de la soixantaine de femmes enlevées à Arbinda, au Burkina Faso ! Elles ont été retrouvées, selon un communiqué rendu public ce vendredi soir par les autorités burkinabè.
Ce vendredi, la soixantaine de femmes capturées à Arbinda, dans le Nord du Burkina Faso, il y a une semaine, a été retrouvée. L’annonce a été faite, ce jour, par l’Agence d’information du Burkina Faso (AIB) à travers un communiqué : « Les femmes enlevées dans la nuit du 12 au 13 janvier 2023 à Arbinda (Nord) par des terroristes, ont été retrouvées ».
Si les circonstances exactes dans lesquelles les femmes ont été retrouvées restent à définir clairement, le site d’informations Wakatsera rapporte que c’est au poste de contrôle sécuritaire de la gendarmerie de Tougouri qu’elles ont été vues.
Une bouffée d’oxygène dans un pays qui suffoquait
Au total, 66 personnes ont été retrouvées, dont 27 ayant un âge compris entre 18 et 55 ans. Parmi les 39 personnes restantes âgées de 0 à 18 ans, on dénombre 4 bébés. L’un de ces derniers est un garçon.
Pour rappel, c’est dans la commune d’Arbinda (province du Soum), et plus précisément dans les villages de Liki-Boukouma et de Sirigni, qu’une quarantaine et une vingtaine de personnes ont été respectivement enlevées, les 12 et 13 janvier 2023. Elles étaient allées chercher des feuilles et des fruits sauvages comestibles lorsqu’elles ont été capturées.
Le rapt avait fait l’objet d’une condamnation unanime de la part de la communauté internationale et une enquête avait été immédiatement ouverte pour identifier les auteurs de cet acte. La nouvelle de leurs retrouvailles vient apporter une bouffée d’oxygène au Burkina Faso où l’atmosphère était obscurcie par les attaques qui ont frappé deux localités du pays et fait 18 morts, ce jeudi.
Frappé depuis 2015 par une vague djihadiste, le Burkina Faso fait feu de tout bois pour se libérer des griffes du terrorisme. Le 24 octobre 2022, un vaste programme de recrutement de nouveaux volontaires pour appuyer l’armée dans cette lutte a été lancé. Cette vague de recrutement a démontré l’engouement des jeunes Burkinabè pour défendre leur patrie, puisque 90 000 volontaires se sont inscrits alors que les besoins étaient estimés à 50 000 personnes.
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