Education: Le problème de l’école guinéenne se situe à tous les niveaux, pas seulement dans les classes d’examens (Guillaume Hawing

C’est pour moi un grand plaisir d’avoir un grand nombre de journalistes ici, pour parler de l’école Guinéenne. Je me sens à l’aise quand tout le monde est là et prête les oreilles à ce que nous allons dire au tour du système éducatif. Ce que je vais vous rappeler ici c’est quoi ? Ce que la première loi d’orientation du système éducatif c’était depuis 1959, une année après l’indépendance. C’est pour vous dire que l’école Guinéenne ne date pas de 2021. L’école Guinéenne date de loin de très loin, nous avons fait le tour, le constat, certains journalistes étaient avec nous. Vous avez vu les images, nous avons vu les enfants à même le sol en train de suivre les cours une école qui date de plus de soixante (60) ans. Nous avons vu ces réalités, nous nous sommes dit qu’il faut réagir. Et aussitôt rentré, aussitôt nous avons discuté avec les PTF (partenaire technique et financier) , nous avons exposé les vrais realités, visages de l’école Guinéenne qui était cachée durant des années au peuple. Ensemble avec les PTF, le gouvernement avec l’accompagnement du chef de l’Etat nous avons engagé une campagne de rénovation de plus 546 sur toute l’étendue du territoire. Allez y, faites le tour, vous saurez si ce projet existe ou pas. Aujourd’hui à l’instant où je vous parle le plus faible de taux d’exécution c’est 80%. Il y a beaucoup qui ont déjà achevé(…). Nous avons compris après le tour que l’école Guinéenne avait besoin de la formation des formateurs, et la toute dernière des formations c’était en dosimologie(…). Donc nous allons jusqu’à former ceux qui doivent formuler les sujets et pour éviter ces problèmes que nous avons connu dans le passé. Les statistiques de cette année, je me réjouis et je ne me réjouis pas. Pourquoi ? Il y a une nette amélioration par rapport au résultat de l’année dernière. C’est bien, cela a été apprécié à l’unanimité, ces résultats ont été salués, l’organisation des examens ont été saluée. Pourquoi je ne me réjouis pas en tant que ministre. Parce que mon objectif, ce n’est pas 20% , 30%, mon objectif c’est plus de 50% c’est ce qu’on appelle la moyenne. Quand je n’ai pas la moyenne, je pense qu’il reste encore beaucoup à faire. Mais, il ne faut pas aussi fabriquer les résultats juste pour fabriquer. Nous sommes restés derrière l’esprit de la qualité et c’est ce qui a fait que nous avons eu les résultats ce que nous avons eu. Et nous osons espérer que nous allons continuer avec les mêmes dispositifs pour espérer améliorer encore davantage les résultats de l’année prochaine. Je vais faire une déclaration ici devant vous. Les trois premiers enseignants de l’année prochaine auront une très grande surprise. Et comme c’est une surprise je me tais de l’annoncer. Mais ça sera une très grande surprise du chef de l’Etat, président de la transition Colonel Mamady Doumbouya. Pour accroître le merite il faut récompenser le merite, quand on récompense les trois meilleurs enseignants de l’année prochaine vous verrez comment les autres vont se déployer pour être parmi les méritants les années à venir. « Le problème de l’école guinéenne se situe à tous les niveaux, pas seulement dans les classes d’examen. Quand on veut rectifier le tir, il faut le rectifier sur toute la scène. Et les classes intermédiaires, et les classes d’examen. Des dispositions draconiennes sont en gestation pour les classes d’examen. Le drame, c’est quoi ? Un élève qui fait la 7ème dans une école A, quand il n’a pas la moyenne dans cette école, il prend ses clics et claques pour se faire inscrire dans une autre école. Il faut freiner cette hémorragie. Certes, c’est difficile à maîtriser, mais ce n’est pas sans solution. Nous avons déjà la solution : c’est les inscriptions uniques dans toutes les écoles. Ça veut dire quand un élève s’inscrit une fois, ça devient une inscription unique avec un identifiant unique. Quand tu dois quitter d’une école pour une autre école, tu es obligé de passer par le département. Il faut que le département sache ce qu’il y a dans le mouvement des élèves. Donc la maîtrise du mouvement des élèves dans les classes intermédiaires va s’imposer » » Les bulletins scolaires, les jours à venir, on a déjà fini la conception, toutes les écoles de la République, que tu sois école publique ou privée, il y aura un seul bulletin à l’image des diplômes. Avant, c’était une disparité incroyable, plusieurs diplômes étaient utilisés. Mais aujourd’hui, le diplôme est unique. De 58 jusqu’aujourd’hui, on a uniformisé tous les diplômes. Donc, c’est la même chose que nous allons faire pour les bulletins des classes intermédiaires. Toutes les écoles, en tout cas si tu es une école de la République, une école qui est sous la coupole du ministère de l’enseignement pré-universitaire, le seul choix que tu auras, c’est d’aligner et être dans notre base des données en fonction de ce bulletin unique » Les enseignants contractuels. Je suis très content que ça vienne de vous-même pour dire que ces enseignants contractuels que depuis 2018 que ces enseignants contractuels bourlinguents pour l’école l’école guinéennne.Et quand comme sommes venus, nous avons compris, je l’ai dit il y a un manque criard, enseignant à l’intérieur du pays. Ils sont passés à l’action, c’est vrai, tout n’a pas été rose, faut le reconnaître. Mais, nous avons recruté et tout le monde dit d’ailleurs que c’est une première fois dans l’histoire de notre pays au même moment qu’on recrute plus 18000 enseignants contractuels. Les gens se demandaient, mais attendez. Nous l’avons fait. Je signale que tout n’a pas été rose, ce que je peux vous dire. Vous avez peut-être entendu parler. Ce lieu de remercier le ministre de l’administration du territoire. Qui est en train de mettre les bouchées doubles pour la finalisation de la fonction publique locale. Ils sont train de travailler là-dessus. Et à l’instant où je vous parle à l’instant T. Une Commission composée du ministère de l’enseignement pré-universitaire, de la fonction publique du ministère de l’administration du territoire et du budget sont en train de travailler sur la situation de ces contractuels qui sera très prématuré pour moi, je dis bien à l’instant, je vous parle nous sommes en train de travailler sur ça. C’est une préoccupation pour tout le monde. Il faut résoudre ce problème de manque criard d’enseignant à l’intérieur du pays. Nous sommes en train de travailler. Les conclusions seront tirées et elles seront rendus publiques. Tout monde durable, c’est quoi ? Qu’est-ce qu’il faut faire? Donc toutes les questions que vous posez ? Relative à ces ces anciens contractuels sont en train de travailler à l’issue, c’est une Commission composée de toutes les parties et l’issue de travail, nous rendront public quels sont les dispositions qui seront prises. »