Media: Un code de bonne conduite à l’intention des journalistes et des Forces de Sécurité et de Défense

Les membres du Comité de suivi du Code de bonne conduite des journalistes, des Forces de défense et de Sécurité(FDS), ont animé ce jeudi, 10 août 2023, une conférence sur la période en période des manifestations sociopolitiques. Cette conférence s’est tenue à la maison des journalistes sise à la minière. À cette occasion, les organisateurs ont mis à la disposition disposition des journalistes un texte réagissant leur conduite dans les moments de manifestations en Guinée. Prenant la parole, le président de l’Alliance des médias pour les droits humains (AMDH), Chaikou Baldé, a remercié les acteurs impliqués pour la protection des journalistes.Avant de rappeler les raisons qui ont prévalu à l’élaboration de ce document.« Ces manifestations sociopolitiques, qu’elles soient autorisées ou interdites, ont toujours entraîné des conséquences qui ne sont pas du reluisantes, donc des conséquences regrettables pour nous et pour tout le monde parce qu’il y a eu des violences, des violations des droits humains. Des journalistes ont souvent été victimes. ils ont été violentés, leurs matériels détruits, certains mêmes ont été séquestrés. Donc tant de choses qui ont existé et qui continuent encore à exister. Nous nous sommes dit, il faut qu’on fasse quelque chose pour freiner ce cycle », a indiqué le président de l’Alliance des médias pour les droits humains (AMDH), Chaikou Baldé . Le Sékou Jamal Pendessa,Secrétaire Général du SPPG, a déclaré que ce code de bonne conduite n’a pas été imposé aux journalistes, mais qu’ils ont participé à sa rédaction. De même, le secrétaire général du Syndicat de la presse a invité les journalistes à en faire bon usage à l’approche de chaque manifestation sociopolitique en Guinée. Au nom des forces de défense et de sécurité, le colonel Mory kaba, précisé: « Ce code de bonne conduite aujourd’hui nous interpelle tous. Si vous, journalistes, vous respectez tout ce qui est dit dans ce code, et que nous, forces de l’ordre, respectons son contenu, il n’y a pas de raison que nous ne puissions pas collaborer, cohabiter sur un terrain de maintien d’ordre ou ailleurs », a conclu l’orateur.

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