Kankan: le ministre Fana Soumah déplore le manque de signaux des médias d’Etat

Le ministre de l’Information et de la Communication, Fana Soumah, ainsi que sa délégation, ont été reçus à Kankan dans la matinée de ce samedi 13 juillet 2024. L’objectif de cette visite dans la région est de rencontrer les professionnels de médias, afin de prendre connaissance des difficultés des médias publics et de revitaliser ceux qui sont à l’arrêt. Après avoir rendu visite au patriarche et au grand imam pour les salutations d’usage, le numéro 1 de l’information et de la communication a inspecté les installations de la radio rurale de Kankan. Lors de son discours devant les professionnels des médias, il a exprimé son mécontentement quant à la nécessité pour les Guinéens de payer pour accéder aux médias publics « Depuis un certain temps, la population ne regarde plus sa télévision, n’écoute plus sa radio sans passer par d’autres moyens. C’est inconcevable et inacceptable. On ne peut pas accepter que la population continue à payer et à passer par des distributeurs pour regarder la télévision. C’est pourquoi, depuis ma prise de fonction, nous sommes sur le terrain sur instructions du chef, afin que la population puisse écouter sa radio », a-t-il déclaré. Pour rendre les médias publics accessibles, le ministre Fana Soumah estime qu’il est nécessaire de réhabiliter les sites et d’installer des émetteurs. « Pour rendre la radio et la télévision accessibles, il faut réhabiliter les sites, il faut installer des émetteurs. C’est pourquoi, depuis ma prise de fonction, nous travaillons à l’installation des émetteurs et à la réhabilitation des sites de diffusion. J’ai constaté à Labé et à Pita, où depuis plus de 10 ans ils ne peuvent pas regarder la télévision ni écouter la radio, que cette situation est inadmissible. Aujourd’hui, nous avons entrepris des réhabilitations. Je crois que ces actions méritent d’être encouragées. C’est pourquoi nous sommes ici non seulement pour transmettre ce message, mais aussi pour trouver des solutions à tous les problèmes rencontrés par les médias », a-t-il ajouté