La délégation dépêchée par le professeur Alpha Condé, avec des preuves d'aveux, n'a pas convaincu Paris, et rentre bredouille
Suite à l'attaque de la résidence du professeur Alpha Condé, le 19 juillet dernier; plusieurs membres du gouvernement ont été dépêchés à Paris, pour informer les autorités françaises de l’évolution des enquêtes, et de la procédure judiciaire sur place à Conakry.
Abdoul Kabèlè Camara, ministre délégué à la défense nationale; Mouramany Cissé, ministre délégué à la sécurité chargé de la réforme des services de sécurité; Aboubacar Sidiki Koulibaly, ministre des audits, du contrôle économique et financier; Mohamed Diané, ministre directeur de cabinet à la présidence de la République...; après un séjour de plus d'une semaine à Paris, ont regagné Conakry hier par un vol d'Air France; quelques jours après le retour du général Mamadouba Toto Camara, ministre d’État chargé de la Sécurité et de la Protection Civile; et de Naman Kéïta, ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique.
A Paris, aucun officiel n'a voulu les recevoir, du moins pour parler de cette affaire d'attaque de la résidence du professeur Alpha Condé. Il faut noter que Bernard Valero, porte-parole du Quai d’Orsay avait réagi après la suspension par le CNC de toute émission sur cette attaque; en condamnant cette démarche qui restreint la liberté de la presse.
Alors, le professeur Alpha Condé; pour se prémunir de toute critique dans la gestion de ce dossier; et comme si la Guinée était encore une colonie française, a jugé nécessaire de dépêcher à Paris, une délégation; afin de mettre à la disposition des autorités de l'hexagone, les preuves recueillies auprès des personnes arrêtées dans le cadre de ce dossier.
Selon toute vraisemblance, les résultats n'ont pas été à la hauteur de leur espérance; à part Patrick Balkany, quelques députés, ainsi que l'ancien ambassadeur de France en Guinée, André Lévin; personne n'a accepté d’examiner leurs preuves; des aveux obtenus sous la torture; d'autant, plus que sur les 38 présumés coupables, civils et militaires, seulement six d'entre eux se trouvaient dans les vidéos des aveux; les autres encore gravement blessés n'y figurent pas.
Au Quai d’Orsay, seuls le général Mamadouba Toto Camara, ministre d’État chargé de la Sécurité et de la Protection Civile et Mohamed Diané, ministre directeur de cabinet à la présidence de la République, ont pu y être reçus; mais contrairement à leurs attentes ; ont leur a intimé de résoudre le cas des victimes du 28 septembre. Mais PIVI, et Tiegboro font pour l'instant partie du dispositif de répression du professeur Alpha Condé ; ce qui a précipité le retour du général Toto, et Naman Kéita, à la veille du retour d'Alpha Condé de Washington.
Selon nos informations, ces images seront très bientôt projetées à la RTG ; les noms de Bah Oury, vice-président de l'UFDG, Cellou Dalein Diallo, président du même parti, et celui de Lansana Kouyaté du PEDN y sont mentionnés.
A suivre...
Source: guineeinformation.fr
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