Tourments d’amour

As-tu une fois connu les affres de l’amour ?


Le capharnaüm de l’âme amoureuse tourmentée


Par l’absence ou la perte de l’être aimé


T’imposant les dures lois de la bérézina en amour


En pensum sentimental sans détour




Jusqu’à de longues nuits d’insomnie à sasser et ressasser tant de flots de pensées


Faites d’interminables soliloques de tout acabit à cause du bien-aimé.



Toi, pas la toute candide Orphée dans les coquelicots de la divine Morphée


T-est-il déjà arrivé de te coltiner l’embrouillamini du cœur à cause du mépris ou de la totale indifférence affichée ?


En rétribution de ta flamme inavouée, endurant, dans ton cœur meurtri et blessé.


Sais-tu ce qu’est de vivre le sacerdoce du célibat ?


Faute de ne trouver l’âme sœur ou de l’avoir perdue que tu trainasses comme un harassant cabas


Chancis par de si longues espérances et moult abnégations à attendre


Sans pour autant sombrer ou pourfendre.


Sais-tu que l’amour est un sacrifice ?


Point un supplice


Et sauras-tu m’accepter moi et mes défauts ?


Alors que je que je suis voué corps et amer à t’aimer


D’ingénuité de dévot


Pour le meilleur et pour le pire.


Ni fée, ni cabot, dulcinée


Pour te le dire comme un pince-sans –rire.



J’irais désormais par monts et vaux


Contre vents et marrées, insensible à mes maux


Quêter le graal de l’amour éternel


Rien ne m’arrêtera inchallah


Advienne que pourra


Aguerri aux écueils du mât de cocagne, je languirais du grabat du martyr s’il faut le long du chemin de la croix


Jusqu’à obtenir ma proie


Afin qu’on vive notre amour éternel dénué de tout fiel sous ce ciel.


Lève –toi et marche à présent avec moi bien-aimée chérie


Relève la tête et cesse tes pleurs


Je ne te leurre.


Pour de bon déwi


Donne- moi la main qu’on parte de l’avant


Au –dessus de nos frêles têtes de tourtereaux entichés, l’encens du vent de la bénédiction repentant.



Oury Baldé pour nenehawa.com



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