Déclaration de la NGR à l’ occasion de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse

DECLARATION DE LA NGR:
Aujourd’hui, 3 mai 2010, est la Journée mondiale de la liberté de la presse. Cette année marque le 30eme anniversaire de la Déclaration de Windhoek en 1991. Ladite Déclaration est un énoncé de principes qui appelle à des médias libres, indépendants et pluralistes à travers le monde. Elle affirme qu’une presse libre est essentielle à l’existence de la démocratie et un objectif fondamental de l’humanité.


A l’occasion de ce 30eme anniversaire, l’UNESCO demande une minute de silence dans toutes les salles de nouvelles, partout dans le monde, pour honorer la mémoire des 1500 journalistes et plus et autres médias d’informations qui sont morts au cours des quatorze dernières années pour avoir tenté de mettre à nu des affaires de corruption et violations des droits de la personne. La NGR adopte cette demande et souhaite le repos eternel de l’âme de ces 1500 et plus combattants de la liberté.


La NGR salue l’engagement de tous ceux et toutes celles qui se mobilisent dans le monde pour défendre ce droit, qui est l’un des piliers de la démocratie ambitionnée par le peuple de Guinée. La défense de ce droit fondamental est ce dont la NGR se fait et se fera en permanence l’avocat. Elle entend continuer à défendre, en toute circonstance, la conviction qu’il ne peut y avoir de démocratie sans Liberté de la Presse.


La NGR saisit cette occasion pour honorer encore une fois la mémoire de nos compatriotes Aboubacar Lansana Camara et Lamba Mansaré, qui ont perdu la vie dans l’accident de circulation du 16 avril 2010 sur la route Conakry-Fria. Ces deux compatriotes sont morts dans l’exercice de leur métier de journaliste. Ils ont été honteusement exploités par l’Etat guinéen qui les a fait travailler dans des conditions répréhensibles. A travers eux, la NGR exprime sa solidarité à tous les journalistes qui sont aujourd’hui exploités par l’État guinéen, et promet une justice sociale qui leur permettra de continuer à exercer leur noble profession.


La NGR profite également de cette occasion pour honorer la mémoire de tous les hommes et les femmes des medias qui ont perdu la vie dans l’exercice de leur profession en République de Guinée. A ceux et celles qui ont été victimes de tortures, de menaces et d’emprisonnement, la NGR promet de continuer le combat à leurs côtés.


Vive la Liberté de la Presse, pour que vive la démocratie !


Le Bureau de la NGR

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