Affaire Ebomaf : Le PDG de Guiter S.A répond ‘’ aux accusations’’ portées par la société Burkinabè

Le Président Directeur Général de la société Guiter SA, Ansoumane Kaba, brise le silence. A travers une conférence de presse organisée ce jeudi 7 octobre 2021 à Conakry, il a répliqué ‘’aux accusations’’ portées par l’entreprise de BTP Ebomaf installée au Burkina Faso.

Selon l’homme d’affaire guinéen la société Burkinabè a fait une sortie médiatique au cours de laquelle il a fait mention ‘’des contre-vérités, voire de gros mensonges visant vraisemblablement à porter atteinte au sérieux, à la crédibilité et à l’honneur de plusieurs hautes personnalités guinéennes, dont le président déçu, ainsi qu’à la société Guiter SA’’.

Pour rappel, l’homme d’affaire burkinabè des BTP, propriétaire d’Ebomaf, Mahamadou Bonkoungou, est cité dans un scandale financier en Guinée, relatif au projet routier Kankan-Kissidougou (194 km) pour un coût de 305 millions d’euros, un financement qui avait abouti au décaissement en 2014, de 185 millions d’euros en faveur de sa société.

Ainsi, le samedi 2 octobre 2021, à Ouagadougou, il est sorti du bois un mois après la chute d’Alpha Condé accusant l’État guinéen de lui devoir 20 millions d’euros, et annonçant son intention de traduire la Guinée devant les juridictions compétentes pour non-respect des engagements contractuels. Un désagrément qui lui aurait fait perdre, d’après lui, environ 100 millions d’euros.

C’est pourquoi lors de sa sortie médiatique ce jeudi, Ansouman Kaba le PDG de Guiter SA a réfuté toutes les accusations portées par le PDG de Ebomaf et porté à la connaissance de l’opinion publique guinéenne que depuis la pose de la première pierre, le PDG d’EBOMAF n’a plus mis les pieds sur le terrain. Par conséquent il indique qu’une visite de terrain serait mieux indiquée pour s’enquérir d’une situation qui frise en réalité l’arnaque pure et simple.

Il a noté par ailleurs que prés de 17 km de route entre Kankan et Mandiana ont été réalisés grâce à la mobilisation des 35 millions d’euros sans compter la réalisation de travaux de différents ordres sous l’œil avisé du bureau de contrôle international Louis berger et du maitre d’ouvrage.

On y reviendra…

Sylla Youn


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