Guinée : Validation du "document de mobilisation des données sur la Gestion des Ressources en Eau Transfrontalières dans la Zone du G5 Sahe".

Une initiative de la Direction Nationale de l’hydraulique avec l’appui de l’UNESCO, qui vise à assurer une meilleure gestion de ces ressources pour le développement durable des pays concernés.
Une trentaine de participants venus des départements de l'agriculture, de l'environnement, mais également des institutions hydriques à l'image de l'organisation pour la mise en valeur du fleuve sénégal OMVS et de la société civile, prennent part à l'atelier.
L’objectif général, aux dires des organisateurs est de "valider les données collectées liées à la Gestion des ressources en eau en général et celles transfrontalières en particulier dans la Zone du G5 Sahel".
Quant aux objectifs spécifiques, ils poursuivent notamment, à "Analyser et à compiler les indicateurs/Paramètres mobiliser par les différentes structures; Elaborer et présenter la fiche technique définitive des indicateurs/Paramètres de l’ensemble des structures liée à la gestion des ressources en eau soumise à la validation...".
Pour le Directeur National de Hydraulique, Mandiou Conde, la Guinée a un immense potentiel en ressources en eaux qui fait qu'elle est appelé Château d'eau de l'Afrique de l'Ouest. "Il y a 1165 cours d'eaux répartis entre 23 bassins versants dont 14 transfrontaliers. 《La majeur partie des grands fleuves de l'Afrique de l'Ouest prennent leurs sources en Guinée, cette position stratégique de notre pays fait que nous avons une grande responsabilité en matière de ressources en eau vis a vis des pays de la sous regions. D'où l'importance de cet atelier qui permet d'actualiser, les données et les paramètres relatifs aux ressources en eaux transfrontalières. Comme je vous ai dit nous avons 14 bassins transfrontaliers que nous partageons avec plusieurs pays de la sous-région pays.
Dans la mesure ou sans eau il n ya pas de vie du fait que, nous avons eu le privilège d'abrite la source de tous ces grands cours d'eaux de la sous region. Cette responsabilité nous incombre de préserver les sources en eaux non seulement pour notre pays mais aussi pour les autres pays. On ne le souhaite jamais en cas de rareté de source d'eaux, dans les autres pays nous sommes en amont finalement c'est vers nous qu'ils viendront c'est pourquoi nous avons intérêt de sauvegarder ces ressources en eaux》 . Poursuivant le DNH, C'est pourquoi il y a eu la mis en place des organismes de bassins comme l' Autorité du Bassin du Niger qui regroupe neuf Etat, OMVS ( Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal) quatre Etat, OMVG ( Organisation de la Mise en Valeur du Fleuve Gambie) toutes ses organisations sont mise en place pour permettre une gestion équitable des ressources en eaux partagés en vu d'éviter les conflits.
《Les questions lié en ressource en eaux est transversale, l'utilisation qu'on fait en eau intéresse tout les secteur de l'économie.C'est pourquoi on est entrain de mettre en place la gestion intégrée de ressource l'eau pour faire participé tout le monde à la gestion de cette ressource. La gestion de la ressource ne peux pas se limite seulement à nous les techniciens. Il faut une prise de conscience de l'ensemble des partie pernante que ça soit la population les décideurs et nous les techniciens pour qu'ensemble nous paticipions à la gestion de durant de cette ressource》.
Participant à cet atelier, Zakariou Traoré, dira que " par rapport à la collecte des données sur les eaux transfrontalières en général et celle du pays, je retiens le fait qu'on a eu des données qui sont intéressantes au niveau du secteur, que ça soit dans le cadre de l'assainissement, l'environnement, de l'agriculture etc.. Les données qu'on a collecté nous serviront à mieux appréhender et à quel niveau en sommes nous, par rapport aux eaux partagés et comment géré et quelles sont les dispositions qu'on doit prendre dans l'avenir. Pour la bonne gestion de ses ressources d'eaux vous n'êtes pas sans savoir que sans eau, il n y a pas de vie et les eaux qui sont partagés c'est à dire qui sont frontalière ne sont pas bien gère ça va impacter plus d'un. C'est la raison pour laquelle il faut vraiment travailler pour les mettre à jours pour avoir des bonnes données, pour le bonheur des usagers que nous sommes 》.
Parlant du code de l'eau même si c'est vrai que c'est très caduque car il date de 1994 il y a déjà des activités qui sont prévues. 《Pour mettre à jours ce code de l'eau la politique de l'eau est déjà élaboré on est entrain de travailler sur l'élaboration d'un plan d'action GIREE, dans ce plan d'action GIREE on va renouveler le code de l'eau qui va prendre en compte toutes les spécialités et les nouvelles réalités du terrain. Cet atelier ne peux pas réviser le code qui est là mais à travers, les données qu'on a nous allons demande les partenaires de nous aidé à renouveler les instruments》 .
Pour la facilitatrice et point focal GIRE Hadja Mariama Dalanda Diallo Kassé les Indicateurs/Paramètres mobiliser par les différentes structures sont compilés et analysés, la fiche technique d’indicateurs/paramètres de l’ensemble des structures liée à la gestion des ressources en eau est élaborée et présentée, Les indicateurs/paramètres mobilisées sont validés et compilés dans le rapport.
Leur partenaire l'UNESCO a bien réfléchi pour prendre en compte et les pays sahélien et ceux qui sont en voie d'être sahélien et et la Guinée se retrouve dans ce sens.《Nous souhaitons aller plus vite pour anormal c'est à dire on prends nous disposition avant que ça nous arrive, par ce qu' on a beaucoup de ressources en eaux dans les ecris. On parle 1165 cours d'eaux 14 bassins , qu'on partage avec les pays de la sous regions. ses 14 là prennent leurs sources en Guinée vu l'importance de prendre notre disposition pour n'est pas que ses ressources soit affecté . Par ce que il y a l'impact du changement climatique et beaucoup d'autres aléa de la nature les effets néfaste des hommes par rapport à tout ça on est obligé d'actualiser nos données net de mettre à la disposition des partenaires dont UNESCO UNICEF OMS UNICN pour que ceux ci comprennent qu'est ce qu'ils doivent faire, pour la Guinée par rapport à notre position géographique. La suite à donner à ce document, il nous permettra par rapport à la disponibilité de ses données pour pouvoir élaboré des projets bancales qu'on va envoyer vers ses partenaires. Par ce que là, ils connaissent ce qui manque en terme de texte d'aspect législatif réglementaire politique ect..Les problèmes qu'on rencontre par rapport aux équipements qu'on a et par rapport au atout important des données, et autres qui existe dans notre pays qui pourront nous aidé à proposer des projets pour envoyer vers les partenaires et même niveau national à l'assemblée pour que ça soit voter et financer》.
Par ailleurs, Hadja Mariama Dalanda Diallo, nous a parlé des principes de la GIRE qui sont au nombres de quatre. Cest beaucoup de pays qui le partage. Le premier ce que l'eau est un bien commun il faut qu'on prennent en compte ce bien commun. Le deuxième C'est que l'eau c'est ensemble, des acteurs qui le partage. Le troisième c'est le principe des femmes, c'est à dire elle est au centre de tout de l'approvisionnement de l'utilisation de transport. Ill faut prendre en compte son avis. Le dernier c'est que l'eau doit payé l'eau, économiquement à partir des investissements. Il faut que tu acceptes de payer voilà l'importance il faut tenir compte. Il faut que les gens comprennent je ne parle pas de la ménagère qui utilise l'eau mais pour les gros usagers comme les industriels. Il faut pouvoir différencier les grands et petits usagers, chacun dans le code l'eau qui existe défini depuis 1994 inscris dans la feuille de route, qui doit être révisé par rapport aux contexte actuel. Il est clair il y a le fonds de l'hydraulique qui est mis en place, qui est entrain de mobiliser et ces fonds doivent pouvoir gérer la ressource en eau pour que ça soit toujours disponible en quantité et en qualité》.

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