Guinée/Media : le nouveau directeur général de la RTG installé dans ses fonctions

Au lieu d’une passation de service entre les directeurs rentrant et sortant de la Radio Télévision diffusion Guinéenne (RTG), on a assisté vendredi, 12 novembre 2021 plutôt à une cérémonie d’installation sous la présidence de la ministre de l’information et de la communication, Rose Pola Pricémou. Car, le directeur sortant Sekouba Savané n’a pas pris part à la cérémonie.

Selon des informations, l’ancien DG avait peur pour sa sécurité avec son passé peu reluisant et très critiqué par la quasi-totalité des travailleurs.

La cérémonie s’est tout de même déroulée dans une ambiance de concert avec des envolées oratoires au folklore populaire guinéen sur le grand plateau de la RTG. Tout rythmé par des acclamations et des hommages au nouveau DG Fana Soumah, des dénonciations de la gestion qualifiée divisionniste de Savane par ses désormais anciens collaborateurs.

Après plus de trente ans, le célèbre présentateur Fana Soumah, est désormais le DG de la RTG depuis mercredi 10 novembre dernier. Le nouveau promu a invité l’ensemble des travailleurs à se donner les mains dans la cohésion et dans le travail pour relever les cruciaux défis de la maison. » Je ne suis pas le chef mais un collaborateur à vous. Pas d’anciens ni nouveaux chacun à sa place ici pour travailler à ce que la RTG reprenne sa place » a sollicité le nouveau patron.

M. Soumah connu pour ses phrases courtes a aussi tendu la main à ses confrères des médias privés » les journalistes des médias privés, ne sont pas nos adversaires mais nos confrères avec lesquels nous faisons tout ».

La ministre de l’information et de la communication, Rose Pola Pricémou, s’est alignée dans la logique de solidarité demandée par le nouveau DG. Mme Rose a martelé qu’il n’y a pas de RTG Boulbinet ou de Koloma mais RTG tout court. Travailler encore travailler pour relever les défis qui vous attendent tous entant d’employés de la boite » a-t-elle martelé

La section syndicale n’a cessé de rappeler les conditions critiques de travail des employés et la situation des stagiaires parmi lesquels certains ont fait près de 15 ans sans être recrutés.

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