NDI : promouvoir la tolérance politique en Guinée…

NDI : promouvoir la tolérance politique en Guinée… Avec le concours de l’ONG américaine NDI, le Comité de Suivi du Code de bonne conduite a organisé ce samedi, un ‘’Atelier stratégique pour la promotion de la paix. A travers ledit Code et la restitution du Colloque d’Accra sur les élections en Afrique. La rencontre s’est tenue en présence de la Direction du NDI, des représentants de la CENI (Commission électorale indépendante, des Organisations de la société civile, des partenaires au développement et d’autres ONG comme IFES. Le Secrétaire générale du ministère de l’Administration du territoire et des Affaires politiques qui, de bout en bout, a assisté aux travaux, s’est région de la volonté commune des Partis de cultiver l’esprit du dialogue et de la tolérance. Pour sa part, le Directoire constate qu’à ce jour, c’est seulement 60 Partis politiques qui ont signé le Code de conduite alors que la fragmentation du paysage politique avec la reconnaissance de plus de 100 formations politiques a crée trois groupes distincts (Forces Vives, Bloc patriotique et ANR) qui se bousculent sur la scène. Il a vivement remercié NDI pour son appui aux acteurs guinéens pour l’organisation d’élections libres, transparentes et apaisées. C’est, tenant compte de cet impératif majeur que les Partis politiques qui ont été représenté à cette rencontre ont présentés leurs vues, formulé des propositions et des solutions. Le débat a mis les Partis devant leur responsabilité. Ce qui est remarquable, c’est le souci pour tous les participants de promouvoir la tolérance politique, ethnique et régionaliste de s’assurer que la lutte politique n’est pas une bataille personnel ou ethnique.. C’est un combat d’idées. Personne n’a le droit d’intimider, menacer, faire usage de violence, blesser ou ôter la vie à qui que ce soit, en relation avec ses opinions, ses écrits ou ses activités politiques. Il a donc été recommandé de faire le plaidoyer pour que les Partis qui n’ont pas adopté le Code, le fassent afin que celui-ci leur soit opposable. Car c’est l’ensemble des forces politiques du pays qui doivent apprendre à se respecter, les uns et les autres. C’est là le début de la culture démocratique qui est la chose la moins bien partagée en Guinée. Signalons que le Code de bonne conduite a été traduit dans les langues nationales pour qu’il soit accessible à chacun. Au nombre des recommandations de l’atelier il y a eu entre autres, la nécessité du renforcement de l’éducation civique, l’opposition à la violence politique et la haine ethnique, le développement de la communication, entre Partis, et entre ceux-ci et les autorités compétentes. Il s’agit aussi des veiller à ce que les organes comme la CENI sachent qu’on a l’œil sur ce qu’ils font, développer auprès des membres et sympathisants une conscience de la nécessiter d’accepter les résultats des élections dès lors que celles-là sont propres et Transparentes, afin que des mauvais perdant ne ramène pas le pays à cette funeste et passionnée viellée d’armes et autres violences qui ont assombri le climat politique à l’orée de chaque consultation électorale. L’on se rappellera qu’en 1993, avec le concours de la Commission internationale des juristes, les Partis politiques de ce pays s’étaient dotés d’un Code de bonne conduite. Mais il n’a servi rien. Il n’a pas contribué à instaurer la culture de la tolérance et de la démocratie. Loin s’en faut. Espérons donc que cette fois-ci sera la bonne pour que l’air soit à la détente, à la loyauté dans l’adversité, à la culture démocratique faite de tolérance politique, ethnique et régionaliste afin que chaque protagoniste dans la démocratisation de la Guinée puisse jouer pleinement son rôle, sans entraves et dans le respect des textes. Mohamed Souaré Pour Kibarou.com

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