Mort de Ben Laden: Le coup de poker gagnant de Barack Obama

Du correspondant de 20 Minutes.fr à Los Angeles

Ce furent sans doute les 40 minutes les plus tendues de sa présidence. Mais à l'issue d'une opération éclair, la radio grésille: «Geronimo-E KIA», Geronimo -nom de code pour désigner Ben Laden- Enemy Killed in Action (ennemi tué en action).» Obama et ses conseillers, réunis dans la Situation Room de la Maison Blanche, peuvent respirer.

Le succès de la mission était pourtant loin d'être assuré. Après des années passées à identifier le fameux «coursier» de Ben Laden, puis des mois de contre-espionnage pour accumuler le maximum d'informations sur la résidence fortifiée d'Abbotabad, Obama a dû prendre la décision. Etre le «commander in chief». Sans avoir la certitude que l'ennemi public n°1 se trouvait bien sur place. Avec les risques d'un fiasco similaire à celui de l'intervention ratée lors de la crise des otages en Iran, en 1980.

«50 à 80%» de chances que Ben Laden soit sur place

Jeudi soir, lors d'un meeting, ses conseillers lui donnent un chiffre, raconte Time Magazine: les preuves indirectes de la présence de Ben Laden, selon le renseignement américain, se situent entre «50 et 80%». Leon Panetta, le directeur de la CIA, les joint-chiefs du ministère de la Défense, Joe Biden, Hillary Clinton et la dizaines de conseillers dans le secret, sont divisés sur la meilleure option.

Certains préconisent d'attendre, pour obtenir davantage d'informations. D'autres militent pour une frappe aérienne, moins risquée. Une petite moitié suggère l'attaque par un commando de Navy SEALS, qui s'entraînaient depuis des semaines sur une réplique grandeur nature de la résidence. Obama écoute tout le monde. Et (...)

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